Et oui, c’est triste ! Mais c’est pour mieux continuer ! Vous pouvez désormais me retrouver sur beendhi.com.

Pourquoi ce choix ?

« Tu Me Fileras La Recette » a commencé en 2008 avec l’ambition de partager quelques recettes entre amis. Depuis, ce blog n’a cessé de croître et vous êtes aujourd’hui des milliers à venir chaque mois. Depuis un petit bout de temps, je réfléchissais à comment rendre ce blog plus beau et digne de l’intérêt que vous y portez. Je me suis donc décidée à lancer un nouveau blog tout neuf, plus beau, plus ergonomique. En plus, je vais le proposer désormais avec deux systèmes de navigation : en français et en anglais. La plateforme en anglais sera lancée dans quelques jours. Ainsi, mes amis anglophones ne pourront plus dire que je ne m’occupe pas d’eux !

Quelques détails pratiques. Les commentaires ne seront plus modérés sur « Tu me Fileras la Recette » mais j’ai transféré tous les posts de « fond » ainsi que vos commentaires attenants sur mon nouveau blog. N’hésitez pas à commenter ou à poser désormais vos questions sur Beendhi. Enfin, pour ceux qui étaient abonnés à « tumefileraslarecette », il n’y a rien à faire : votre abonnement est reconduit sur « beendhi.com »

A tout de suite sur « beendhi.com » !


Quoi de mieux qu’un petit thé glacé maison pour se rafraîchir lorsqu’il fait chaud. Celui-ci est divin avec ces parfums d’orange, de citron, de cannelle et de girofle. Bien évidemment, il faut des ingrédients de bonne qualité et en particulier des agrumes non traités et des épices parfumées comme celles proposées par les épices Roellinger. Personnellement, je ne sucre pas ce thé glacé mais libre à vous de le faire !

2cc de thé noir (Ceylan ou Assam)

1 orange

1 citron

1 bâton de cannelle

2 clous de girofle

Lavez et détaillez l’orange et le citron en rondelles.

Dans une carafe, rassemblez tous les ingrédients et ajoutez le thé dans une boule. Versez 1 litre d’eau bouillante. Retirez le thé après 10 minutes et laissez refroidir.

Réservez au réfrigérateur et servez bien froid.


Nathalie Helal et Olivier Brandily viennent tout récemment de lancer leur très joli blog « Du Nez Au Palais ». L’idée est de rapprocher le goût et l’odorat et de mettre en résonance les univers des parfumeurs et des cuisiniers. C’est une exploration que j’aime beaucoup !  Je pense en effet qu’un plat sublime s’adresse à tous les sens : construction visuelle de l’assiette, jeux de textures, effluves et bien sûr goût !

Alors si vous voulez vous mieux connaître Eric Briffard ou Olivier Cresp et vous enivrer de saveurs et parfums, je vous invite à aller y faire un tour !


Boondhi Laddoo

16Juin10

Le boondhi laddoo est incontestablement ma pâtisserie indienne favorite. Les laddoo sont en Inde des pâtisseries diverses et variées en forme de boulette. Le boondhi laddoo est une version à base de farine de pois chiche que l’on transforme en petites perles (les boondhis). Sa texture à la fois fondante et croquante, ses parfums magnifiques de cardamome et de safran le rendent irrésistible à mes yeux et mes papilles.

Traditionnellement, en Inde, ils sont associés aux bonnes nouvelles : pour annoncer une naissance ou un anniversaire, on offre des boondhi laddoo. Un équivalent de dragée en quelque sorte. C’est aussi une spécialité que l’on réalise pour Diwali dans la plupart des régions indiennes (mais nous ne fêtons pas avec autant de faste Diwali au Kerala).

Ma mère a eu la gentillesse de m’en préparer récemment pour que je mette la recette sur mon blog : je l’encourage vivement à m’apporter d’autres merveilles pour augmenter la productivité de ce blog !

Ingrédients

200 g de farine de pois chiche

200 g de sucre

10 noix de cajou détaillées grossièrement

1 cs de raisins secs

6 cardamomes pelées et écrasées

1 pincée de safran

2 cs de ghee

1 pincée de sel

Huile de friture

Mettez la farine tamisée dans un saladier. Ajoutez le sel et 10 à 15 cl d’eau jusqu’à obtenir une pâte type pâte à crêpe.

Faites chauffer l’huile et faites tomber la pâte à travers une passoire afin de former les perles. Égouttez les perles dès qu’elles remontent à la surface. Les perles doivent être cuite sans être dorées.

Faites chauffer le ghee et faites y dorer les raisins secs et les noix de cajou. Réservez.

Préparez un sirop avec le sucre, le safran et 1/2 verre d’eau. Lorsque le sirop a épaissi, ajoutez la cardamome, les perles et la préparation raisons secs et noix de cajou.

Laissez tiédir et façonner les boules en veillant à avoir un raisin à la surface de chaque boule.


Le prochain cours de cuisine indienne à l’Ecole de Cuisine d’Alain Ducasse aura lieu le 24 juin de 18h30 à 22h30.

Comme d’habitude, dans ce superbe cadre,  nous aborderons ensemble les techniques de la cuisine indienne comme la fabrication du ghee ou du masala.

Le thème sera « marinades et grillades à l’indienne ». Cela sera l’occasion de réaliser des grands classiques comme le tikka ou les koftas, qui j’en suis sûre, deviendront de nouvelles incontournables grillades de l’été ! Le menu sera complété de plein de choses et notamment d’un kulfi…

Vous pouvez réserver directement auprès de l’Ecole.

  • par téléphone :+33 1 44 90 91 00
  • Directement sur le site

24 juin de 18h30 à 22h30 : 165 € la soirée

Pour en savoir plus : www.ecolecuisine-alainducasse.com

Ecole de Cuisine Alain Ducasse

64 rue du Ranelagh 75016 Paris

ecole@alain-ducasse.com


Mon tout premier livre « Mes Recettes Indiennes » sort dans un plus petit format sous le nom « Mes Meilleures Recettes Indiennes ».

Vous y trouverez des grands classiques de la cuisine indienne comme le biriyani, les samossa, le curry de lentilles. Et aussi quelques recettes de cuisine du Sud de l’Inde et en particulier du Kerala d’où je viens, comme les dosa, les appam ou le curry de poulet au lait de coco.

Seulement 9,90€ dans toutes les bonnes librairies.


J’ai le grand bonheur de participer au festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo. Ce festival se déroulera du 22 au 24 mai. Je serai présente le dimanche et le lundi pour des dédicaces de mes derniers ouvrages.

Le thème cette année est « Zones de fracture : Russie, Haïti, Afrique, France / Que peut la littérature, dans le chaos du monde ? »

Comme chaque année, le programme est extrêmement riche et vous pouvez le découvrir sur le site. La partie « Saveurs » est organisée par Olivier Roellinger et accueillera en particulier le grand Michel Bras. La littérature indienne est représentée. Notamment, Tarun Tejpal sera présent. C’est un auteur indien que j’apprécie tout particulièrement. J’avais dévoré à sa sortie « Loin de Chandighar », une superbe histoire d’amour qui croise les destins d’un couple contemporain d’indiens de New Delhi et d’une fantasque américaine du début du XXè siècle. Je commence avec beaucoup d’intérêt « Histoire de mes assassins »  qui montre la face obscure de l’Inde…


Je participe ce soir à l’émission « C à Vous » ce soir sur France 5. J’y prépare un biryani de crevettes…


L’exposition d’Isabelle Rozenbaum, dans le cadre de l’opération « Culture des Laits du Monde » organisée par la Milk Factory aura lieu du 12 mai au 26 juin à la Galerie Deborah Zafman à Paris.

Vous pourrez voir dans cette exposition les magnifiques photos d’Isabelle réalisées en Tunisie, au Sénégal et lors du voyage en Inde que nous avons fait ensemble.

Pour un petit avant-goût, Isabelle a eu la gentillesse de me laisser publier deux photos que je vous laisse découvrir…

Galerie Deborah Zafman
3-5 Passage Des Gravilliers – Paris 3

Exposition
du 12 mai au 26 juin 2010
du mardi au samedi, de 13h à 19h – entrée libre

Pour plus d’infos, rendez-vous sur le blog d’Isabelle, L’Oreille Culinaire.


Ces yaourts sont « tout verveine » car à la fois la préparation de lait est parfumée à la verveine et le yaourt repose sur une petite couche de sirop de verveine.

J’aime beaucoup la verveine. Je trouve qu’il est tout à fait dommage de la cantonner au rôle de tisane alors que c’est un parfum de dessert extraordinaire. J’ai découvert récemment le délicieux sirop de verveine de chez Bigallet qui est devenu un objet d’expérimentation idéal!

C’est en lisant le livret réalisé par l’excellente Stéphanie Biteau pour la yaourtière Seb, dont je viens de faire l’acquisition, que j’ai eu l’idée de réaliser ces yaourts avec une petite couche de sirop en dessous. Stéphanie précise qu’il faut couler la préparation de lait sur le sirop avec une petite cuillère : c’est un truc de barman dit-elle… Pour moi qui a passé une partie de ma jeunesse à réaliser des B52, ces cocktails multi-couches dont je suis fan, ce truc a fait immédiatement tilt !

Ingrédients

1 litre de lait

1 poignée de verveine

1 yaourt

Sirop de verveine

Faites bouillir le lait pendant 5 minutes (vous aurez ainsi des yaourts plus fermes). Faites-y infuser la verveine.

Laissez tiédir la préparation (en dessous de 40°). Mélangez-y la yaourt.

Versez une cuillérée à soupe de sirop de verveine dans chaque pot. Répartissez délicatement la préparation de lait dans les pots en la faisant couler sur le dos d’une cuillère à café.

Mettez en yaourtière en suivant les instructions du constructeur et réservez au réfrigérateur.

PS : bien évidemment, il faut de la bonne verveine. Je vous conseille celle de Joël Thiébault, dont le parfum est juste incroyable…


J’ai le plaisir de vous proposer deux nouvelles dates de cours à la Fraich’Attitude avec ma mère.

Le mercredi 12 mai entre 12h et 14h, le thème sera « apéritif à l’indienne » et le mercredi 19 mai entre 12h et 14h, « mes premiers pas en cuisine indienne ».

Et pour une fois, il reste de la place alors n’hésitez pas à vous inscrire directement sur le site !

La cuisine fraîch’atittude
60, rue du Faubourg Poissonnière
75010 Paris
Tél. : 01 49 49 15 15

Prix du cours : 20 €


Happy Vishu !

15Avr10

Aujourd’hui, c’est Vishu ou le nouvel an du Kerala.

En ce jour, dès l’aube, toute la famille se retrouve pour célébrer une pooja (prière) spéciale « Vishu Kani ». Nous nous retrouvons autour de l’autel où la maîtresse de maison a disposé des épices, du riz dans un pot en terre décoré, des légumes et des bananes, des noix de coco, de la mangue, des fleurs de saison…et des bijoux en or. C’est une manière auspicieuse de commencer l’année. Nous nous retrouvons pour partager le Sadya au déjeuner, ce repas de fête végétarien servi sur des feuilles de bananes. La tradition veut que les aînés offrent des cadeaux au plus jeunes notamment des vêtements neufs : j’adore !

Je vous souhaite une journée très auspicieuse, qui est la meilleure façon de commencer cette année !

Today, we celebrate Vishu, our New Year in Kerala.

We start the day at dawn with the “Vishu Kani”, a special pooja (prayer). All the family gathers at the pooja room where the elder woman of the family has prepared a ritual arrangement of auspicious items like rice, spices, bananas…flowers and gold jewellery.  At lunch, we share the Sadhya, a delicious vegetarian meal served on banana leaves. Elder are supposed to give gifts like new clothes: I love that tradition!

I wish you an auspicious day, which is the best way to start an auspicious year.


L’un des aspects de la cuisine indienne que je trouve le plus fascinant est la street food, toute ces délices que l’on peut manger à tous les coins de rue. Lors de mon dernier voyage, nous avons avec Isabelle dégusté beaucoup de belles choses au cours de nos pérégrinations : pani puri, samosas, chole chaat, vada…. ont ponctués nos différentes étapes. Isabelle m’a vivement encouragé à photographier cette cuisine de rue, faite de gestes simples mais toujours très précis et très beaux comme ici, dans une toute petite cahute au Central Market de Bangalore.

Les « uzhunnu vada » comme nous les appelons au Kerala sont des beignets à base de soja noir pelé, relevé d’épices ayant la forme d’anneaux. On les sert généralement avec un chatni de noix de coco dans le Sud de l’Inde. J’aime tout particulièrement leur goût et leur texture, à la fois aérienne et croquante.


Ingrédients pour 12 pièces

200 g de soja noir pelé (urad dal)

3 grosses échalotes

10 feuilles de cari

1 morceau de piment vert de 2 cm

1 morceau de gingembre de 3 cm

1 cuillerée à café de levure chimique

½ cuillerée à café de sel

Huile pour la friture

Lavez le soja noir pelé et faites-le tremper dans l’eau froide pendant 4 heures.

Épluchez et émincez les échalotes. Lavez et coupez finement les feuilles de cari.

Égouttez le soja et mixez-le jusqu’à obtenir une pâte parfaitement lisse. Ajoutez le piment et le gingembre. Salez et mixez encore un peu. Déposez la pâte dans un saladier. Incorporez les échalotes, les feuilles de cari et la levure. Mélangez bien et laissez reposer 30 minutes minimum.

Partagez la pâte en 12 portions. Sur une feuille de papier d’aluminium huilée, étalez, avec vos doigts mouillés, chaque portion de pâte en un cercle de 5 centimètres de diamètre ; faites un trou au milieu pour former des anneaux.

Faites chauffer l’huile dans une friteuse. Plongez-y les anneaux au fur et à mesure et laissez-les dorer à feu moyen 3 minutes de chaque côté.


Égouttez les beignets sur du papier absorbant. Servez-les chaud.


Isabelle Rozenbaum, mon amie photographe, qui a réalisé les photos de mon dernier livre, m’a proposé un projet fabuleux : l’accompagner en Inde pour l’aider à préparer une exposition pour le CNIEL (Centre Interprofessionnel de l’Économie Laitière) sur les « Cultures des Laits du Monde ». Pour cette exposition, Isabelle couvre le Sénégal, la Tunisie et l’Inde.

J’ai donc réfléchi à tout ce que m’évoquait le lait en Inde : à la fois un ingrédient essentiel de l’alimentation et un produit aux nombreuses mythologies pour les hindouistes.

J’ai voulu montrer à Isabelle les innombrables usages du lait dans la cuisine indienne : le chai, ce thé au lait sucré et épicé que l’on boit à tous les coins de rues, le buttermilk ou petit lait qui sert de base à une délicieuse boisson salée, les lassis, le ghee ou beurre clarifié en conserve, les pâtisseries à base de lait réduit comme les gulab jamun ou les rasmalai… Nous avons aussi exploré les traditions dans leur diversité géographique, de Bangalore à Delhi, en passant par le Gugarat.

Notre parcours est ponctué de rencontres incroyables avec des gens très différents : patron d’une usine ultra-moderne à Bangalore, petits fermiers avec leurs vaches dans le Karnataka, éleveurs de buffles dans le Gugarat, fabricants de pâtisseries à Delhi…

Nous sommes aussi passées par des étapes spirituelles, dans différents temples, dont notamment Dwarka, la ville mythologique de Krishna, le dieu qui a été élevé parmi les vachers et dont la gourmandise ultime est le beurre.

En plus de ce voyage extraordinaire, Isabelle a eu la grande générosité de me donner quelques conseils pour améliorer ma photographie : j’ai l’impression de faire un saut quantique !

Je vous invite à découvrir quelques photos sur le blog d’Isabelle et à venir voir en mai l’exposition (infos à suivre).


Pour continuer sur les expérimentations de pâte de fruits commencées avec la clémentine, une nouvelle combinaison ananas, citron vert et poivre. Une douceur à la fois tropicale, acidulée et épicée pour oublier le froid…

Ingrédients

950 g de purée d’ananas

Zestes de 3 citrons verts

650 g de sucre + 50 g

110 g de glucose

30 g de pectine

15 g de jus de citron vert

Pelez l’ananas, enlevez le centre et détaillez grossièrement en cubes. Passez l’ananas au blender pour obtenir la purée

Mélangez la pectine et les 50 g de sucre dans un petit saladier.

Dans une casserole, faites chauffer le sucre, le glucose et la purée d’ananas. Dès que le mélange commence à chauffer, ajoutez le mélange sucre-pectine tout en fouettant. En fin de cuisson, incorporez le zeste de citron et le poivre. Faites chauffer à feu vif tout en fouettant jusqu’à que le mélange atteigne 106° au thermomètre à sucre. Incorporez le jus de citron.

Versez immédiatement la préparation dans un carré en inox posé sur un papier sulfurisé. On peut aussi mouler ces pâtes de fruits dans des petits moules en silicone.

Laissez refroidir 2h à température ambiante. Si vous avez utilisé un carré en inox, découpez les pâtes de fruits avec un couteau humidifié. Si vous avez utilisé des moules en silicone, démoulez les pâtes de fruits.

Versez du sucre semoule dans un saladier et plongez-y les pâtes de fruits.

Conservez les pâtes de fruits dans une boîte en fer blanc.


Les deux prochains cours de cuisine indienne à l’Ecole de Cuisine d’Alain Ducasse auront lieu le mercredi 3 mars de 18h30 à 22h30 et le mercredi 7 avril de 9h à 17h.

Ces cours me permettent de vous accueillir dans un superbe cadre et d’aborder avec vous les techniques de la cuisine indienne : nous apprenons notamment à chaque fois à réaliser les préparations de base comme la fabrication du ghee ou du masala.

La soirée du mercredi 3 mars sera consacrée au Biriyani d’agneau. Une bonne idée alternative au traditionnel agneau de Pâques, non ? En plus du biriyani, nous préparerons ensemble le ghee, le biriyani masala, un pickle minute de mangue verte, un chutney à la menthe et une mousse de noix de coco et de mangue.

La journée du 7 avril sera consacrée aux pains et galettes. Nous réaliserons des chapatis, des naans, des parathas avec des currys pour les accompagner.

ECOLE_logo_OK

Vous pouvez réserver directement auprès de l’Ecole.

  • par téléphone :+33(0)1 44 90 91 00
  • Directement sur le site

3 mars de 18h30 à 22h30 : 165 € la soirée

7 avril de 9h à 17h : 280 € la journée.

Pour en savoir plus : http://www.ecolecuisine-alainducasse.com

Ecole de Cuisine Alain Ducasse

64 rue du Ranelagh 75016 Paris

ecole@alain-ducasse.com


Hier soir, lors de la remise des Gourmand World Cookbook Award 2009, nous avons eu la chance de voir notre ouvrage « Inde Intime et Gourmande » récompensé comme étant le « Best Foreign Cookery Book in the World ». Nous avons donc gagné la compétition mondiale dans notre catégorie cuisine étrangère ! C’est juste extraordinaire !

Pour les images, allez sur le blog d’Isabelle !


Dans le cadre du Paris Cookbook Festival, deux signatures de notre livre auront lieu sur le stand des Editions Minerva : le vendredi 12 février à 11h et le samedi 13 à 15h. Samedi, c’est Isabelle Rozenbaum qui signera car je ne pourrai malheureusement pas être avec vous. Le jeudi 11 au soir, nous recevrons notre prix : Grand Prix Cuisine Etrangère (Best Foreign Cooking Book France 2009).

Venez nombreux nous retrouver et déguster quelques spécialités indiennes…


Avec Isabelle Rozenbaum et ma très chère maman, nous avons eu le grand bonheur d’obtenir le Grand Prix Cuisine Etrangère (Best Foreign Cooking Book France 2009) pour notre livre « Inde Intime et Gourmande ». Il nous a été décerné par le jury Français des Gourmand World Cookbook Awards, qui désigne les meilleurs livres de cuisine de l’année.

C’est un honneur pour moi que d’obtenir une telle distinction et de succéder dans cette catégorie à des livres aussi remarquables que « Le Grand livre de cuisine – Méditerranée » d’Alain Ducasse, « Le Grand Livre de la cuisine marocaine » de Fatéma Hal,   « Le Vrai goût du Cambodge » de Songmala Lambert et Céline Anaya-Gautier….

Je suis ravie que mes partis pris culinaires et esthétiques soient ainsi récompensés ! J’en profite pour remercier tous les journalistes et les bloggeurs qui ont soutenus ce livre dès sa sortie ainsi que tous les libraires et les lecteurs !


Qu’on l’appelle « achar » ou « pickle », il s’agit d’une conserve d’ingrédients marinés dans du vinaigre, des épices et de l’huile. Il n’y a pas vraiment de différence entre un pickle et un achar, cependant dans ma famille, on utilise toujours le mot « achar » pour nos préparations maison et on parle de « pickle » pour les produits du commerce!

L’art de l’« achar » est en Inde est ce qu’est l’art de la confiture ou de la conserve en France. L’idée est de mettre en conserve les produits de saison pour pouvoir les conserver tout au long de l’année. En particulier, les achars est très précieux pendant la mousson, où l’offre de produits frais est plus réduite.

Dans ma famille, nous avons une passion pour ces achars. On les fait à tout : fruits (datte, mangue…), légumes (betterave, carotte, gingembre mangue, igname éléphant,….), poissons (sardine, crevette…) Si le principe de marinade est commun à tous, chaque ingrédient demande un procédé et un assaisonnement bien spécifique….

Bien sûr, on peut acheter des pickles dans le commerce. Malheureusement, la plupart sont dominés par le goût du piment et on n’y trouve pas la subtilité de la composition d’épices qui caractérise le goût de la version maison.

Cet achar peut accompagner n’importe quel repas indien, du plus simple au plus sophistiqué. Par exemple, pour moi qui déteste par-dessus tout manger seule,  lorsque cela m’arrive (deux fois par an), ma « confort food » est constituée  de riz et d’achar !

L’achar de mangue verte est sans doute l’un des plus populaires. C’est le moment de se lancer dans cet achar, car la pleine saison de la mangue en Inde est de mars à mai donc les premières mangues vertes indiennes apparaissent en ce moment. On les trouve dans toutes les épiceries indiennes.

Ingrédients

1 grosse mangue verte ou 2 petites

1 piment vert

5 cm de gingembre

6 grosses gousses d’ail

1 ½ cuillérée à café de graines de moutarde

15 feuilles de cari

2 cuillérées à soupe d’huile de sésame

4 cuillérées à café de piment en poudre

½ cuillérée à café de cumin en poudre

1 cuillérée à café de sel

2 cuillérées à café de sucre

10 cl de vinaigre

Lavez et essuyez la mangue. Coupez-la en petits dés avec la peau. Mettez les dans un saladier, ajoutez ½ cuillérée à café de sel, mélangez et laissez macérer ½ heure.

Pendant ce temps, lavez et essuyez les feuilles de cari. Lavez et essuyez le piment vert et coupez-le en fines rondelles.

Pelez, lavez et essuyer le gingembre et coupez-le en fines lamelles. Pelez les gousses d’ail, enlevez le germe et coupez-les en 4.

Faites chauffez l’huile dans une poêle. Faites-y sauter 1 cuillérée à café de graines de moutarde : couvrez la poêle jusqu’ à que toutes les graines soient éclatées. Ajoutez alors le piment vert,  le gingembre, l’ail et les feuilles de cari. Faites cuire en mélangeant pendant 2 minutes. Ajoutez la mangue, le piment en poudre et ½ cuillérée à café de sel. Poursuivez la cuisson pendant 5 minutes en mélangeant. En dehors du feu, ajoutez le reste des graines de moutarde réduit en poudre dans un moulin à épices ou dans un mortier et le cumin. Mélangez et laissez refroidir.

Mettez dans un bocal stérilisé. Ajoutez le sucre, ½ cuillerée à café de sel et le vinaigre. Mélangez, fermez et laissez macérer au moins 2 semaines.

Au bout de 2 semaines, goûtez et rectifier l’assaisonnement en sucre ou sel selon l’acidité de la mangue.

L’achar peut se conserver plusieurs mois à température ambiante. Pour assurer la conservation, il est important lors de la préparation d’utiliser des ingrédients parfaitement séchés.

PS : J’ai lu ce matin une chouette recette de pickle de carottes sur le blog « Bombay-Bruxelles ».